Fils du Gondor

Halte là ! Vous qui, gambadant joyeusement parmi les pages fleuries du net, comptez trouver ici un article fleurant l’Aragornophilie ! N’en déplaise à tous ses détracteurs, Boromir est le personnage le plus représentatif du Gondor à mon sens, avec son noble père. Parce que bon, c’est facile de frimer parce qu’on a Isildur comme ancêtre, mais se terrer en exil pendant que d’autres essayent tant bien que mal de faire tourner la boutique pour que la place soit bien chaude quand Môssieur se décidera à rentrer, c’est loin d’être flatteur.

En plus, comme pour Thorin, je trouve Tolkien et même Peter Jackson très durs avec Boromir (dialogues de merde, scènes de « méchant », etc…), alors que c’est le personnage qui fait le plus de chemin je trouve. Bref, je ne vais pas m’étaler sur Boromir, il me semble avoir déjà écrit un pavé dessus dans un vieil article en plus hehe. Disons pour conclure que je voulais tenter de rendre du mieux que je pouvais la prestance du capitaine du Gondor, continuellement aux aguets face au Mordor. J’avais proposé ici une tenue de guerre, mais celle-ci sera plus mixte, même si je pense qu’on peut aisément imaginer qu’un soldat d’un rang élevé à Minas Tirith pourrait porter une tenue richement décorée, même au combat.

En fait, j’avais une idée précise de ce que je voulais comme plastron, et, après plusieurs tentatives infructueuses, j’ai fini par looter dans la Cité en ruines la petite boîte d’armure à choisir (je remercie au passage mes deux amis nains Reg et Eldo pour m’avoir escortée dans les ruelles sombres d’une instance lvl 50) ! J’ai toujours trouvé ce plastron magnifique, très travaillé et néanmoins pas trop cérémonieux (j’adore la grosse ceinture), bref, il a été vraiment long d’attendre que mon seul personnage léger aie le niveau pour faire l’instance !

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« Oh Boromir ! Vous êtes tellement fort et viril (pas comme votre mauviette de frère sur qui je n’aurais jamais posé les yeux si vous n’aviez pas été injustement sacrifié par un vilain auteur…) ! »

J’ai longtemps hésité sur la cape à mettre, mais au final je suis retournée sur mon choix initial de la cape de garde de la citadelle qu’on achète au Store. En effet, j’ai eu beau essayé d’assortir de toutes les manières possibles la cape de fin d’épique de Minas Tirith (blanche inteignable…), je n’y suis pas arrivée, et puis bon, la cape de garde de la citadelle, c’est quand même LA cape… Mais je réessaierai d’utiliser la cape blanche, promis ! En plus, le noir de la cape allait à merveille avec les épaulières du set intermédiaire Nadhin de Dol Amroth. J’aime beaucoup ces épaulières pour m’en être servies énormément, et je les ai redécouvertes avec plaisir sur mon mannequin. En effet, elles rendent sur les personnages féminins comme une sorte de châle tombant sur les épaules, alors que, sur les personnages masculins, elles se drapent comme si elles étaient véritablement la continuité même de la cape.

J’ai même poussé plus loin l’assemblage en portant la cagoule de la nuit, qu’on obtient au camp d’escarmouches (ou sois-disant en loot rare dans le Palais de la Nuit, mais je doute que ce soit encore possible). Je me suis plu à imaginer mon Boromir (sisi, c’est le mien, comme Bingo, tout pareil) flânant dans les rues de la ville, dissimulant son visage sous une cagoule pour prendre le pouls de sa cité et l’aider du mieux qu’il le puisse, sans attirer l’attention (parce que c’est ce que font les vrais héros, ils meurent anonymement pour sauver les plus faibles, pas stupidement sur un bûcher en attendant de se faire secourir par un hobbit et un fou gris).

J’étais arrivée à un point crucial dans ma tenue ; je ne savais pas trop vers quelle voie me tourner, la tenue « lourde », ou bien celle d’apparat. J’avais vraiment envie de faire un mix, de montrer que mon soldat peut se battre malgré la richesse de son équipement (en plus la partie inférieure du plastron qui semble un peu matelassée me rappelait vraiment ce que portent Boromir et Faramir dans les films).

J’ai fini par opter pour des gants et des bottes « lourdes mais pas trop » hehe, qui ne faisaient pas armure mais pas tenue de cérémonie non plus. J’ai retrouvé dans mes coffres les gants du set cambi bleu du clan du bœuf (c’est dire si c’est vieux, ça date d’avant qu’ils bloquent tous les mentors), et j’ai bien accroché, malgré qu’on ne peut pas les teindre. En effet, le noir est tellement profond qu’il rappelle celui qu’on distingue sur le plastron au niveau des épaules, c’est parfait, tout comme les petites marques argentées sur les avants-bras. Les bottes que j’ai utilisées restent dans le même ton une fois teintes en noir, et le fait qu’elles ne montent pas trop haut sur la jambe a fini de me convaincre.

Et voilà, une tenue qui sent bon le fier et brave capitaine du Gondor, le superbe défenseur de la plus belle cité des hommes, dernier rempart contre la fureur de l’Est.

Avez vous déjà vu, Aragorn, la tour blanche d’Ecthélion, scintillante comme une flèche de nacre et d’argent, sa bannière flottante dans la brise du matin ? Avez-vous été rappelé chez vous, par le son retentissant des trompettes d’argent ?

Hobbitement vôtre

~ Prunaprismia


  • Tête : Cagoule de la Nuit – Section « Palais de la Nuit : rare », auprès du pnj « classique » du camp d’escarmouches.
  • Épaules : Épaulières Nadhin intermédiaires – Pnj « armures intermédiaires » à Dol Amroth / Loot aléatoire.
  • Torse : Veste du skalde d’Osgiliath – Loot dans les coffres de l’instance de la Cité en ruines.
  • Mains : Gants du Dinhigil – Set Cambrioleur au camp des marchands du clan du Bœuf en Isengard.
  • Pieds : Marque inférieure des chaussures des terres de l’ouest – Set GDR auprès de l’intendant des novices à Harndirion (Enedwaith).
  • Dos : Cape de la garde de la Citadelle – Lotro Store.

L' »Épée de l’esprit immuable » provient de Stangarde, auprès du pnj de réputation.

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